Travail de nuit

travail de nuit

L’homme est un animal diurne, actif le jour, inactif la nuit. Chaque matin, c’est le lever de soleil qui « remet nos pendules à l’heure ».

Travailler de nuit n’est donc pas naturel car cela contrarie notre rythme fondamental, dicté par la lumière.

La recherche a prouvé que les travailleurs de nuit sont plus sujets au stress, problèmes conjugaux, cancer, accidents du travail et d’autres problèmes de santé que le reste de la population.

Tout cela est dû au manque de sommeil régénérateur. La recherche a également révélé que, même si ces travailleurs dorment le même nombre d’heures que les travailleurs de jour, leur sommeil n’est pas aussi bénéfique.

Le principal problème vient du fait que la plupart des travailleurs de nuit sont exposés à la lumière du jour à la sortie de leur travail. Cette exposition à la lumière donne le signal à l’horloge biologique que c’est le jour et donc qu’il ne faut pas dormir. Le corps sécrète ainsi des hormones de jour et des stimulants afin de rester éveillé.

Ce qui présente deux inconvénients au travailleur: difficulté à s’endormir de retour à la maison et un sommeil moins profond ce qui a pour conséquence une dette de sommeil importante au long cours.

Afin d’accroître le bien être d’un travailleur de nuit, il faudrait augmenter l’exposition à la lumière bleue pendant le travail de nuit et réduire l’exposition à la lumière bleue du matin.

Bloquer la lumière du matin est important car le travailleur de nuit ne doit pas être stimulé par la lumière avant de se coucher. Les lunettes Bio Optik bloquent le spectre de la lumière bleue  tout en permettant une totale visibilité. Il suffit de porter les lunettes Bio optik au sortir du travail et de les retirer dans un environnement sombre. Le principe, c’est de ne pas être exposé à la lumière du jour.

Une étude canadienne a montré qu’après une semaine d’utilisation , les travailleurs de nuit étaient en meilleure forme et avaient dormi 30 minutes de plus (ils s’endormaient plus facilement et avaient un sommeil plus profond, moins perturbé).

Ainsi, la vigilance au travail a été améliorée ainsi que la productivité.

Travail de nuit : A contre courant de nos rythmes biologiques

Nous sommes faits pour vivre le jour et dormir la nuit. Nous avons besoin de lumière le jour et d’obscurité la nuit. Ce sont des besoins physiologiques fondamentaux que le travail de nuit ignore totalement.
Ceci n’est pas sans conséquences au niveau de la santé.

Des études nombreuses menées depuis une quinzaine d’années sur les infirmières et hôtesses de l’air laissent apparaître que le risque de cancer du sein augmente chez celles qui travaillent de nuit ou en horaires décalés. L’explication qui revient le plus souvent est la suivante : L’exposition à la lumière pendant le travail de nuit entraîne l’arrêt de la sécrétion de la mélatonine, puis, la dérégulation d’autres hormones, le tout avec des conséquences négatives sur la santé.

Les hommes sont également concernés par ce phénomène. Des études menées au Japon et au Canada sur une population masculine travaillant en horaire décalé ont permis de mettre en évidence une augmentation des risques de cancer du colon et de la prostate.

La lumière a pour effet de provoquer l’arrêt de la sécrétion de la mélatonine. C’est un effet bien connu. Le fait de rester longtemps en milieu éclairé la nuit
peut donc dérégler l’horloge biologique, interrompre la sécrétion de mélatonine, puis entraîner la dérégulation d’autres hormones.

Des alertes ont été émises en ce sens par des organismes officiels.

– En décembre 2007, l’Agence Internationale pour la Recherche sur le Cancer (AIRC) qui fait partie de l’OMS a déclaré le travail de nuit « cause probable de cancer ».

– En janvier 2008, le Centre Internationale de Recherche sur le Cancer (CIRC Lyon) a ajouté le travail de nuit à la liste des agents probablement cancérogènes.

– En mars 2009, L’American Medical Association a adopté une résolution appelant à lutter contre l’exposition à la lumière la nuit : « L’exposition à la lumière la nuit est impliquée dans le dérèglement de l’horloge biologique et est fortement suspectée d’être à l’origine d’une suppression de la mélatonine et d’un taux accru de cancers ».

Lire aussi :
Travailler la nuit, un risque de cancer ?
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Travail de nuit et risque de cancer du sein accru
Le travail de nuit posté cancérogène probable
Médecine du travail : Le travail de nuit encore un risque de cancer du sein
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la lumière artificielle stimule la croissance du cancer du sein durant la nuit

Les données Francaises : L’étude CECILE

Une étude épidémiologique de très grande ampleur menée pendant plusieurs années en France sur plus de 2.500 femmes, – dont
la moitié étaient atteintes de cancer du sein – a récemment démontré un risque accru de cancer du sein chez les infirmières, et chez
les femmes ayant travaillé la nuit entière (de 23h à 5h). Ce risque est accru de 40 % par rapport aux femmes n’ayant jamais travaillé de nuit.

Il a également démontré que le risque de cancer était augmenté en cas de changements d’horaires fréquents dans la semaine et lorsque
la durée du travail de nuit excédait trois ans.

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L’exemple Danois

En 2009 le gouvernement danois a décidé de verser une indemnité spéciale à une quarantaine de femmes (infirmières de nuit, hôtesses de l’air, etc..) ayant développé un cancer du sein après avoir longtemps travaillé de nuit. Cette décision revient à connaitre à ces malades un caractère de maladie professionnelle liée au travail de nuit.

La décision du gouvernement danois a fait l’objet d’un reportage sur la BBC.

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Effet clinique des lunettes en travail de nuit

effet clinique

Une étude passionnante sur l’emploi des lunettes bloquant la lumière bleue par les travailleurs de nuit a été menée par le Laboratoire de Recherche sur le Sommeil de l’Université de Toronto.

En voici un bref résumé. Des employés, (11 jeunes hommes et femmes âgés de 24 à 30 ans) ont été exposés durant leur travail de nuit à trois environnements différents :

– Un très faible éclairage de 8 lux
– Puis, un éclairage puissant de 800 lux, sans port de lunettes spéciales bloquant la lumière bleue,
– Enfin, un éclairage puissant de 800 lux, mais avec port de lunettes spéciales bloquant la lumière bleue.

Les taux de mélatonine étaient mesurés dans les prélèvements de salive effectués sur ces travailleurs de nuit, à intervalles réguliers d’une heure, entre 2 H et 8 heures du matin.

Au terme de cette étude, il a été constaté d’une part une réduction drastique de la sécrétion de mélatonine, sous un éclairage puissant de 800 lux
sans port de lunettes spéciales bloquant la lumière bleue. Ce qui est un effet normal, l’exposition à la lumière pendant la nuit entraînant l’arrêt de
la sécrétion de la mélatonine.

Par contre quand les travailleurs de nuit portaient les lunettes spéciales bloquant la lumière bleue sous ce même éclairage de 800 lux il était
constaté que la mélatonine était sécrétée de façon normale pendant leur travail de nuit..

Cette étude a donc clairement démontré que le fait de porter des lunettes filtrant la lumière bleue permet à la mélatonine d’être sécrétée normalement même en milieu puissamment éclairé la nuit. Cette étude est publiée dans le journal

Les lunettes spéciales filtrant la lumière bleue pour les travailleurs de nuit ont été également testées en Amérique du Nord par différentes autres équipes médicales. On peut citer notamment les travaux du Dr Sasseville et du Dr Casper.

Ces études concluent que les lunettes spéciales filtrant la lumière bleue pour les travailleurs de nuit constituent un moyen efficace d’empêcher la suppression de la mélatonine induite par la lumière

Comment utiliser les lunettes Bio optik pour le travailleur de nuit

BO

Les lunettes Bio Optik permettent une bonne adaptation au travail de nuit dans les hypothèses suivantes :
Travail posté, astreintes de nuit (infirmières, transporteurs routiers, maintenance industrielle et informatique etc,:
Lorsqu’un travailleur passe d’un poste de nuit (22H à 6H du matin, par exemple) à un horaire normal de travail dans la journée, il peut éprouver les premiers soirs qui suivent ce changement d’horaire, des difficultés à s’endormir aux heures normales de sommeil, un temps de réadaptation étant nécessaire.

Dans cette situation, le port des lunettes Bio-Optik peu avant les heures normales de sommeil permet de se recaler sur un rythme nocturne normal, et de faciliter ainsi l’endormissement.

Après le travail de nuit
Lorsque le travailleur de nuit quitte son poste au petit matin, les lunettes Bio Optik, portées au moment de quitter le travail, puis durant le trajet de retour au domicile et jusqu’au moment de l’endormissement, permettront d’éviter tout contact avec la lumière du jour. Son horloge biologique sera donc placée en condition optimale pour le sommeil. Les lunettes Bio Optik occultent en effet le signal lumineux externe que reçoit le travailleur de nuit et qui lui indiquent que c’est le jour, et que c’est donc le temps pour lui de s’activer.

Avant le travail de nuit
Un travailleur de nuit a en général un sommeil d’une durée moyenne de 6H15 dans la journée. Le plus souvent, ce sommeil aura lieu de 8H du matin
à environ 14H dans l’après midi.

Si son sommeil est fractionné en deux parties – lorsque par exemple les enfants rentrent pour déjeuner à midi – ou s’il se réveille plus tôt dans la matinée,
les lunettes Bio Optik pourront être portées jusqu’à 14H/16H, pour éviter tout contact avec la lumière du jour et donc une perturbation de l’horloge
biologique.